La Banque islamique de développement (BID) a approuvé deux financements en faveur du Maroc, pour un montant global de 207,05 millions d’euros, destinés à soutenir la gestion du stress hydrique et le développement de l’aquaculture continentale.
Ces décisions ont été prises lors de la 363ᵉ session du conseil des administrateurs exécutifs de la BID, tenue à Djeddah sous la présidence de Muhammad Al Jasser, dans le cadre d’un ensemble de financements accordés à douze pays membres pour un total d’environ 1,365 milliard de dollars.
Le principal financement accordé au Royaume, d’un montant de 188,82 millions d’euros, est destiné à un projet d’atténuation du stress hydrique. Selon la BID, ce programme prévoit la construction de barrages et d’ouvrages hydrauliques visant à sécuriser l’approvisionnement en eau, ainsi que des transferts d’excédents hydriques depuis les bassins du nord vers les régions du sud, plus exposées à la rareté de la ressource.
L’institution explique que ce projet répond à une pression croissante sur les ressources en eau, liée à la variabilité climatique et à l’augmentation des besoins agricoles et urbains.
Un second financement, de 18,23 millions d’euros, est consacré au développement de la chaîne de valeur de l’aquaculture continentale. Ce projet porte notamment sur le renforcement des capacités de production, l’amélioration de la qualité sanitaire et l’appui à la commercialisation des produits issus des eaux intérieures, afin de mieux structurer et valoriser cette filière.
Dans sa communication, la Banque islamique de développement précise que l’ensemble des financements approuvés lors de cette session vise à appuyer des projets liés à la sécurité hydrique et agricole, aux énergies renouvelables, aux infrastructures de transport, ainsi qu’aux services sociaux essentiels, avec pour objectif de renforcer la résilience économique et de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable.
Pour le Maroc, ces concours financiers traduisent un appui ciblé à deux secteurs jugés stratégiques, dans un contexte marqué par la raréfaction de l’eau et la nécessité de diversifier les sources de production alimentaire et de revenus.



