Entre expansion internationale, montée en gamme technologique et électrification des chaînes de production, le Royaume consolide sa position dans le concert des grandes nations automobiles.
Le Maroc confirme sa trajectoire de puissance industrielle émergente dans le secteur automobile. Selon Finances News Hebdo, le Royaume poursuit, avec une détermination stratégique, son ambition de devenir un acteur majeur de la mobilité mondiale, misant sur la compétitivité, l’intégration locale et la transition énergétique.
« L’objectif est de relever le défi de la compétitivité pour conquérir de nouvelles parts de marché et répondre aux besoins croissants des constructeurs, qu’il s’agisse de véhicules électriques ou thermiques de nouvelle génération », .
Devenu en moins d’une décennie le premier secteur exportateur du Maroc, l’automobile représente aujourd’hui plus de 25 % des ventes extérieures du pays. Le ministère de l’Industrie et du Commerce, dirigé par Ryad Mezzour, en fait un pilier central de la diversification économique et de la montée en gamme industrielle.
Lors d’une conférence organisée par la Fondation Lafqui Tetouani, le ministre a rappelé l’ambition de produire à terme 1,4 million de véhicules par an, dont une large majorité destinée à l’exportation vers plus de 90 pays. Cette dynamique, portée par les groupes Renault et Stellantis, a permis la création de dizaines de milliers d’emplois directs et indirects et a attiré une nouvelle génération d’investisseurs internationaux.
Le Maroc s’inscrit dans la mutation mondiale du secteur. Face à la montée en puissance des véhicules électriques et hybrides, les industriels adaptent leurs lignes de production et leurs chaînes logistiques. Finances News Hebdo souligne que Renault et Stellantis ont élargi leur offre à des modèles électrifiés tout en continuant à produire des moteurs thermiques de haute performance, intégrant des technologies embarquées plus propres et plus sûres.
Cette évolution impose également aux fournisseurs et équipementiers locaux de se repositionner. Le Royaume voit émerger un écosystème de production de batteries et de composants avancés, appuyé par des investissements étrangers massifs. Le groupe chinois CNGR Advanced Material, en partenariat avec Al Mada, déploie à Jorf Lasfar un projet d’envergure de deux milliards de dollars, tandis que Gotion High-Tech prévoit l’ouverture d’une usine de batteries à Kénitra en 2026, avec un potentiel estimé entre 10 et 15 milliards de dollars de chiffre d’affaires.



