Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) s’engage pleinement dans la relance du secteur de l’élevage. À travers un plan d’envergure, la banque va accompagner près de 50.000 éleveurs dans le cadre du programme national de reconstitution du cheptel, financé par l’État à hauteur de 700 millions de dirhams.
Validé par le Conseil de surveillance présidé ce 25 juin à Rabat par le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, ce dispositif prévoit des facilitations de crédit ainsi que des réaménagements de dettes, en vue de renforcer la résilience d’un secteur durement touché par les sécheresses successives.
Une mission de service public au cœur du modèle CAM
Le programme s’inscrit dans les Hautes Orientations Royales en faveur du monde rural. Lors de la réunion du Conseil, le Chef du gouvernement a salué l’action continue du CAM, qu’il a qualifié d’acteur central dans l’exécution des politiques agricoles et de développement rural.
Cette action s’accompagne d’une bonne santé financière : en 2024, le Produit Net Bancaire de la banque a atteint 4,5 milliards de dirhams, avec une hausse de 28 % du PNB consolidé et de 32 % du PNB social. Des résultats qui confirment la solidité de l’institution et sa capacité à conjuguer rentabilité et impact social.
Un partenariat État-banque pour une relance durable
Le programme de soutien aux éleveurs est déployé en coordination étroite avec les ministères concernés, comme l’a précisé Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture. Il permettra à la banque, dans le cadre d’un protocole d’accord tripartite avec l’État et l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État, de continuer à jouer un rôle structurant dans la mise en œuvre des politiques publiques.
En combinant soutien financier ciblé, rééchelonnement des dettes et crédits facilités, ce plan vise à stabiliser les exploitations rurales, relancer la production animale et soutenir un tissu agricole encore fragile.
Avec Le Matin
