Les négociations de la COP29 se retrouvent dans une impasse, avec un manque d’accords clairs sur le financement de la lutte climatique à moins de quatre jours de la clôture. Malgré les attentes, le sommet n’a pas permis d’aboutir à un consensus sur un objectif chiffré, notamment celui des 1 000 milliards de dollars annuels requis par de nombreux acteurs. La tension diplomatique est palpable, en particulier avec l’absence de la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui a choisi de ne pas se rendre à Bakou après des déclarations polémiques du président azerbaïdjanais.
Du côté du G20, les engagements sont jugés décevants. Les chefs d’État n’ont pas donné de signal politique fort sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré les attentes mondiales. Les associations environnementales restent vigilantes, insistant sur l’importance de ne pas signer un texte qui pourrait nuire aux populations les plus touchées par le changement climatique.
En parallèle, le manque de soumissions ambitieuses des contributions déterminées au niveau national (NDC) accentue l’incertitude. Peu de pays ont mis à jour leurs objectifs climatiques, et les engagements restent vagues, avec des différences notables dans les approches des États-Unis et de la Chine.
Le flou persiste, et la COP29 semble marquée par l’influence des lobbyistes des énergies fossiles, notamment présents en nombre à Bakou. Toutefois, des initiatives ont vu le jour, comme l’engagement d’une coalition de pays pour augmenter le stockage d’énergie renouvelable et les actions contre la désinformation climatique, notamment avec l’Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information. Toutefois, ces annonces ne suffisent pas à dissiper les inquiétudes sur l’avenir des négociations climatiques.