Avec les températures estivales qui grimpent, la climatisation devient incontournable pour les automobilistes. Pourtant, son usage n’est pas sans conséquence sur la consommation de carburant, et son impact peut vite grimper si elle est mal utilisée.
Selon l’ADEME (Agence de la transition écologique), la climatisation peut augmenter la consommation de carburant de 10 à 20% sur route, et jusqu’à 35% en milieu urbain congestionné. Utilisée de manière continue, cette hausse reste modérée, autour de 5% en moyenne, mais elle pèse tout de même sur le budget, surtout en période de longs trajets estivaux.
Du côté des véhicules électriques, l’effet est également mesurable : la climatisation entraîne une consommation additionnelle de 1 à 2 kWh pour 100 km, ce qui peut affecter l’autonomie. L’ADEME recommande ainsi de ne pas régler la température trop basse, et de la maintenir entre 23 et 25°C, soit 5 à 7 degrés en dessous de la température extérieure.
Les bons réflexes à adopter
Pour limiter la surconsommation, les experts préconisent une utilisation par intermittence, permettant de ménager à la fois le compresseur, la batterie, et le système de ventilation. Un usage raisonné contribue également à prévenir les mauvaises odeurs liées à l’humidité stagnante.
Autre conseil : éviter de pousser le flux d’air au maximum. Une ventilation trop puissante, surtout en cas de fissure sur le pare-brise, peut provoquer des dégâts supplémentaires en raison des chocs thermiques.
Confort et efficacité énergétique ne sont donc pas incompatibles : il suffit d’adopter quelques gestes simples pour rouler au frais… sans faire grimper la facture à la pompe.