Addis-Abeba accueillera en 2027 la 32e Conférence des Nations unies sur le climat (COP32), après avoir obtenu le soutien des pays africains lors de la COP30 qui se tient actuellement à Belém, au Brésil, face à la candidature concurrente du Nigeria.
Cette nomination confère à l’Éthiopie un rôle central dans la définition de l’agenda et des priorités du sommet, lui permettant d’influencer les négociations internationales et de faciliter la recherche de compromis entre les États participants. L’ambassadeur éthiopien au Brésil, Leulseged Tadese Abebe, a souligné que « la COP32 jouera un rôle clé dans l’orientation de l’action climatique au cours de cette décennie cruciale ».
La présidence d’une COP offre traditionnellement au pays hôte la possibilité de fixer les thèmes prioritaires et de guider les discussions, un privilège validé par le consensus régional avant l’approbation formelle de l’ONU. Cette rotation géographique fait de l’Éthiopie un acteur stratégique du processus climatique mondial.
Parallèlement, le pays hôte de la COP31, prévue en 2026, n’a pas encore été désigné. L’Australie et la Turquie sont en lice, mais aucun accord n’a été trouvé au sein du groupe régional « Europe occidentale et autres États ». Faute de consensus, la conférence pourrait exceptionnellement se tenir à Bonn, en Allemagne, siège du secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Cette année, la COP30 se déroule au Brésil, représentant les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dans une région symbolique pour la lutte contre le réchauffement climatique.


