À l’approche de la COP 30, l’ONU appelle les pays africains à transformer leurs plans climatiques en leviers de croissance économique et d’emploi. Le Maroc se distingue déjà comme un modèle continental, grâce à ses projets phares dans les énergies renouvelables.
Avec des investissements massifs dans le solaire, l’éolien et l’hydraulique, le Royaume réduit sa dépendance aux énergies fossiles, crée des emplois verts et attire des investisseurs. Le complexe solaire Noor de Ouarzazate, l’installation hybride solaire-éolienne de Midelt et le parc éolien de Tarfaya figurent parmi les infrastructures emblématiques, plaçant le Maroc parmi les leaders mondiaux de la transition énergétique.
« L’Afrique n’est pas seulement en première ligne des impacts climatiques, elle est aussi à l’avant-garde des solutions », souligne Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat. Le Maroc illustre parfaitement ce potentiel : une stratégie nationale ambitieuse peut transformer la contrainte climatique en opportunité économique et industrielle.
Reste à pérenniser la dynamique : les besoins financiers du continent dépassent les promesses actuelles. Le Maroc plaide pour que les financements climatiques soient considérés comme investissements, et non comme aide, inscrivant ainsi la transition verte au cœur de sa stratégie de croissance et de coopération Sud-Sud.