L’Afrique se mobilise pour transformer l’action climatique en moteur de croissance économique, d’emplois et de résilience face aux catastrophes, en développant des plans nationaux ambitieux et en investissant massivement dans les énergies renouvelables.
À l’approche des échéances de l’Accord de Paris, l’ONU appelle les gouvernements africains à soumettre leurs nouvelles Contributions déterminées au niveau national (CDN), visant non seulement à limiter le réchauffement à 1,5 °C, mais aussi à créer des opportunités économiques et des emplois durables. Selon Simon Stiell, Secrétaire exécutif d’ONU Climat :
« De solides plans climatiques nationaux constituent des plans directeurs pour des économies plus fortes, davantage d’emplois et un niveau de vie plus élevé dans tous les pays africains. »
Plusieurs pays se distinguent déjà par des initiatives concrètes :
- Afrique du Sud : transition juste du charbon vers les énergies renouvelables, soutenue par des partenariats internationaux, avec un budget passant de 8,5 à 11,6 milliards de dollars.
- Nigeria : déploiement massif de l’énergie solaire décentralisée, restauration de mangroves et de la Grande Muraille Verte, avec la création de dizaines de milliers d’emplois verts d’ici 2030.
- Maroc : leader régional des énergies renouvelables, illustré par le complexe solaire de Ouarzazate, exemple de production d’énergie propre à grande échelle.
Des événements récents, tels que la Semaine du Climat en Éthiopie et la NAP Expo en Zambie, mettent en avant des solutions climatiques innovantes prêtes à être amplifiées à travers le continent.
Lors du second Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba, les dirigeants ont réaffirmé que l’action climatique devait être considérée comme un levier stratégique d’investissement et de développement, soutenue par un financement climatique renforcé, pour transformer les ambitions en résultats économiques concrets et équitables.