Le Maroc se positionne régulièrement comme un acteur engagé dans la transition énergétique. Pourtant, selon le dernier Indice de transition énergétique publié par le Forum économique mondial, le Royaume n’occupe que la 70ᵉ place sur 118 pays. Un classement qui souligne un sérieux décalage entre les ambitions affichées et les capacités concrètes.

Malgré des progrès notables en matière d’accès à l’électricité et de stabilité du réseau, le Maroc accuse un retard significatif en infrastructures, innovation, et surtout formation. Le capital humain, élément clé de toute transition durable, reste le maillon faible, avec une note critique en matière d’éducation et de compétences. Si les stratégies existent, leur mise en œuvre reste entravée par un manque de moyens techniques et humains.

L’indice souligne cependant un fort engagement réglementaire et politique, mais appelle à des efforts accrus pour bâtir un écosystème énergétique cohérent, compétitif et inclusif.

Avec L’Economiste

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