Le Maroc est pleinement mobilisé pour soutenir les Petits États insulaires en développement (PEID), les Pays les moins avancés (PMA) et les Pays en développement sans littoral (PDSL) à travers une coopération Sud-Sud concrète et efficiente, a souligné, dimanche à Rome, le Représentant permanent adjoint du Royaume auprès des agences des Nations Unies dans la capitale italienne, Abdellah Larhmaid.
“Le Royaume partage son expertise dans des secteurs clés tels que l’agriculture durable, la pêche, la gestion de l’irrigation, les énergies renouvelables, la formation professionnelle et la transformation des systèmes alimentaires, adaptée aux besoins des pays partenaires, notamment africains”, a affirmé M. Larhmaid lors d’une rencontre dans le cadre de la 44e Conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’engagement du Royaume, a-t-il poursuivi, s’illustre par une série d’initiatives pionnières parmi lesquelles la mise en œuvre des trois Commissions Climat du Bassin du Congo, de la Région du Sahel et des Etats insulaires, lancées en marge de la COP22, tenue en 2016 à Marrakech.
M. Larhmaid a, dans ce sens, relevé que ces engagements et initiatives traduisent la Vision proactive et solidaire de SM le Roi Mohammed VI qui a bien voulu mettre l’expertise du Maroc à la disposition des pays en développement, qu’il s’agisse de la coopération Sud-Sud, de la coopération tripartite, ou dans le cadre des relations bilatérales et des voies de coopération régionale et internationale.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’Initiative royale pour l’Atlantique, qui vient s’ajouter aux nombreux projets développés par le Maroc, pour donner un impact continental, puisqu’elle occupera une place prépondérante dans la future Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a-t-il noté, assurant que cette initiative stratégique ambitionne de transformer la région du Sahel en une autoroute de l’Atlantique, avec des objectifs de développement durable et des moyens modernes, en projets structurants et en nouvelles technologies.
Après avoir rappelé les contraintes structurelles qui pèsent sur la sécurité alimentaire et la résilience de leurs systèmes agroalimentaires, le diplomate marocain a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les capacités de production alimentaire de ces pays, d’améliorer leur adaptation au changement climatique et de faciliter l’accès aux technologies, aux financements et aux marchés.
Tout en mettant en exergue le modèle de coopération du Maroc qui repose sur la solidarité et l’élaboration de solutions pratiques alignées sur les priorités de ses partenaires, M. Larhmaid a plaidé pour promouvoir le transfert de technologies et veiller à ce que la sécurité alimentaire reste au cœur des programmes de développement des PEID, des PMA et des PDSL.
MAP