De nombreuses marques de cosmétiques populaires, telles que L’Oréal, Lancôme et Kiko, utilisent des substances chimiques connues sous le nom de PFAS (per- et polyfluoroalkylées) dans certains de leurs produits, suscitant des préoccupations sur leur impact sur la santé et l’environnement. Les PFAS, également présents dans des produits courants comme les poêles antiadhésives et les vêtements imperméables, sont surnommés « polluants éternels » en raison de leur persistance dans l’environnement. Ils ont été liés à divers problèmes de santé, y compris des risques accrus de cancer et des troubles hormonaux.

Parmi les produits concernés, la gamme anti-âge Revitalift de L’Oréal contient un PFAS appelé acetyl trifluoromethylphenyl valylglycine. Cette substance est utilisée pour ses propriétés hydratantes et liftantes, empêchant l’évaporation de l’eau de la peau. L’Oréal a annoncé en 2018 son intention d’éliminer progressivement les PFAS de ses formulations, avec un objectif fixé pour 2025.

Le PTFE, connu sous la marque Téflon, a également été identifié dans des produits cosmétiques comme le rouge à lèvres Lancôme et certaines palettes de maquillage Kiko. Cette utilisation de substances controversées dans des produits tels que le rouge à lèvres a surpris les experts, qui soulignent les risques que ces composés posent lorsqu’ils sont appliqués sur la peau ou ingérés accidentellement.

Bien que les PFAS soient encore autorisés dans les cosmétiques, les débats législatifs visant à restreindre leur usage se poursuivent, bien que des initiatives pour interdire ces substances n’aient pas encore été finalisées. En attendant, les consommateurs, y compris les jeunes adeptes de produits de beauté, continuent d’être exposés à ces composés toxiques.

Avec vert.eco

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