Lors de la COP29, Mohammed Fares, président de la Fédération des Verts Africains (FEVA), a souligné l’urgence de repenser les modes de consommation afin de relever les défis climatiques mondiaux.

Une critique des pratiques actuelles

Dans une déclaration faite en marge de la conférence, M. Fares a mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’exploitation excessive des ressources naturelles, un phénomène qui intensifie la surexploitation des écosystèmes et alourdit l’empreinte carbone. Selon lui, un changement de paradigme est désormais indispensable pour établir un équilibre durable entre développement économique et préservation de l’environnement.

Vers une culture écologique

La FEVA milite pour une véritable transformation culturelle en Afrique et au-delà. L’objectif ? Promouvoir une culture écologique globale, axée sur le développement durable et une gestion responsable des ressources limitées.

« Nous devons réinventer nos modes de vie et nos habitudes de consommation », a affirmé M. Fares. Cela inclut des pratiques respectueuses de la nature, comme une meilleure gestion de l’eau et une réduction significative du gaspillage. Il a insisté sur le rôle que chaque individu peut jouer pour préserver l’environnement, en adoptant des comportements responsables.

Des initiatives concrètes

Pour sensibiliser et mobiliser les populations, la FEVA utilise divers moyens : webinaires, conférences, publications et campagnes médiatiques. Ces actions visent à atténuer les effets des changements climatiques, en particulier pour les pays en développement, souvent les plus exposés aux risques environnementaux.

M. Fares a également plaidé pour un soutien accru aux projets d’adaptation climatique dans les régions vulnérables. Il a exhorté les organisations internationales à investir massivement dans des initiatives permettant de réduire la vulnérabilité des populations face aux impacts croissants du changement climatique.

Un appel au financement climatique

La COP29, qui se tient du 11 au 22 novembre, accorde une importance particulière au financement climatique. Ce dernier est essentiel pour aider les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre tout en protégeant les vies et les moyens de subsistance des communautés vulnérables.

Avec cet appel à une prise de conscience collective, Mohammed Fares réaffirme que l’avenir de la planète repose sur des actions concrètes et une solidarité internationale, centrées sur la construction d’une économie durable et respectueuse de l’environnement.

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