En un peu plus de deux ans d’activité, l’usine de Dar Bouazza s’impose comme un pilier de l’économie circulaire au Maroc. Sa filiale Dolicen, dédiée au recyclage du PET, vient de dépasser la barre symbolique d’un milliard de bouteilles collectées et transformées depuis son lancement en juin 2023.
Ce jalon illustre à la fois la montée en puissance industrielle du site et la structuration progressive d’une filière nationale de recyclage. Chaque mois, plus de 1.000 tonnes de PET sont valorisées grâce aux deux lignes de production de l’usine (flakes et fibres), soit plus de 600 millions de bouteilles traitées par an. L’activité mobilise directement une centaine de collaborateurs et fait vivre un réseau de 10.000 collecteurs à travers le pays.
Au-delà du chiffre impressionnant, l’impact économique et environnemental est réel : réduction des importations de PET vierge, économies de devises pour le Maroc, création de valeur sociale et intégration de déchets plastiques dans la chaîne de production nationale et internationale. Pour le groupe Dolidol, cette dynamique permet même de couvrir 100% de ses besoins internes en polyester.
« Avec Dolicen, nous démontrons qu’il est possible de concilier compétitivité industrielle, responsabilité environnementale et création d’emplois », souligne la direction du groupe. L’usine, réalisée avec un investissement de 200 millions de dirhams dont la moitié via la Banque de Projets du ministère de l’Industrie et du Commerce, illustre la capacité de l’industrie marocaine à bâtir des filières locales solides et pérennes.
En franchissant le cap d’un milliard de bouteilles recyclées, Dolicen confirme que l’économie circulaire n’est plus un simple slogan, mais une réalité industrielle en marche.