Le modèle marocain de développement durable et inclusif a été salué comme une expérience de référence pour l’Afrique, lors d’un événement organisé mercredi soir à Genève, en marge de la 60e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH).

L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) et le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud ont été particulièrement mis en avant comme une source d’inspiration pour l’ensemble du continent africain, lors de cette rencontre placée sous le thème “Vers un développement humain durable en Afrique : inclusion sociale, réduction des inégalités et renforcement des dynamiques locales”.

Intervenant à cette occasion, Gajmoula Boussif, présidente de l’Observatoire du Sahara pour le Développement Économique et Social (OSDES), a souligné que l’approche marocaine représente un exemple concret de réussite dans la lutte contre les inégalités sociales et la consolidation de la justice territoriale.

Grâce à l’INDH, lancée en 2005, des milliers de projets ont vu le jour au bénéfice des populations vulnérables, notamment les femmes, à travers des mécanismes d’autonomisation et de microcrédit, a-t-elle rappelé.

Le Nouveau Modèle de Développement des Provinces du Sud, doté d’un investissement stratégique de plus de 8 milliards de dollars, a quant à lui transformé les villes de Laâyoune et Dakhla en pôles économiques majeurs, ouverts sur le continent africain, a ajouté Mme Boussif, notant que ces projets incarnent une vision claire du Royaume : “un développement équitable, ancré dans les territoires, et porteur de stabilité, de prospérité et de coopération Sud-Sud”.

Abondant dans le même sens, des experts et des représentants de la société civile et des institutions africaines et internationales présents ont qualifié le modèle marocain de “projet pionnier” et de “vitrine réussie” d’un développement africain axé sur l’humain, l’inclusion sociale et la durabilité.

D’autres voix, comme Nadah Alqalam, universitaire, et Charlotte Bama, représentante de la Fondation Eliza Relief, ont également reconnu l’importance de politiques nationales solides et centrées sur les droits fondamentaux, saluant la cohérence et la continuité des choix stratégiques du Maroc.

Organisée par le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOCC) et plusieurs partenaires, dont Maat for Peace, CIDH Africa, OSDES et le Groupe majeur des ONG, le panel a mis en lumière les défis structurels du continent : pauvreté, mauvaise gouvernance, manque d’infrastructures, inégalités d’accès à la santé et à l’éducation. Par ailleurs, le Maroc a été unanimement reconnu comme une locomotive du développement africain, offrant des solutions tangibles et reproductibles à l’échelle régionale.

Modéré par Moulay Lahsen Naji, directeur exécutif du CIDH Africa, le side event s’est conclu par des recommandations adressées à l’Union africaine et au Haut-Commissariat aux droits de l’homme, appelant notamment au renforcement des institutions de protection des droits humains, à l’amélioration de la gouvernance et de la transparence, à l’élargissement de l’accès aux services de base, à l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi qu’à une gestion équitable et durable des ressources naturelles.

MAP

Ajouter un commentaire

Exit mobile version
×