La Confédération Marocaine des Armateurs Industriels de la Pêche Pélagique (COMAIP) a tenu une réunion de ses instances dirigeantes ce mardi 7 janvier, marquant une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la durabilité et du développement socio-économique dans la région de Dakhla-Oued-Eddahab.
Lors de cette rencontre, les membres ont discuté du suivi des engagements pris avec l’adoption à l’unanimité d’une charte éthique en septembre 2024, visant à promouvoir la pêche responsable. Ils ont également abordé le rôle croissant de l’écosystème industriel dans la création d’emplois, en particulier pour les jeunes, contribuant ainsi à la dynamique socio-économique locale.
Création d’un groupe de travail pour une feuille de route stratégique
Afin de répondre aux défis actuels, la commission a décidé de mettre en place un groupe de travail ad hoc. Cette équipe sera chargée d’élaborer une feuille de route stratégique permettant de concilier efficacité économique et impact social positif. Elle proposera des actions concrètes pour renforcer la contribution de l’écosystème industriel au développement durable de la région.
Analyse des impacts de la décision de la CJUE
Un des points clés de cette réunion a été l’examen d’un rapport stratégique réalisé par la commission en charge de la stratégie. Ce rapport analyse les répercussions potentielles de la décision rendue par la Cour de Justice Européenne (CJUE) le 4 octobre 2024 sur les activités économiques dans la zone de Dakhla. Les membres de la COMAIP ont étudié plusieurs scénarios et formulé des recommandations à transmettre aux pouvoirs publics pour anticiper et atténuer les impacts éventuels.
Un engagement renouvelé pour la durabilité et l’innovation
Dans son discours, M. Mohamed Lamine Hormatollah, Président de la COMAIP, a souligné :
« Les armateurs et industriels du pélagique de Dakhla restent déterminés à contribuer au développement socio-économique de la région, tout en répondant aux défis de durabilité et aux évolutions réglementaires, notamment celles en lien avec l’Union Européenne. »
Les membres ont également réaffirmé leur appui indéfectible à la vision Royale d’une façade Afrique-Atlantique prospère et respectueuse de l’environnement, consolidant ainsi leur rôle en tant qu’acteurs clés du développement durable.