Le président français Emmanuel Macron a salué, lundi à Nice, l’engagement « fort » et « clair » du Roi Mohammed VI en faveur du développement d’une économie bleue en Afrique, lors de l’ouverture du sommet « L’Afrique pour l’Océan » qu’il a coprésidé avec la Princesse Lalla Hasnaa, représentante du Souverain.
Macron a exprimé sa gratitude au Maroc pour l’organisation de ce sommet et pour avoir associé la France à « cette initiative sur des enjeux essentiels pour le continent africain et pour nous tous ». Il a souligné le leadership africain du Royaume, porté par le Roi Mohammed VI, « dont les efforts constants dans la gouvernance océanique, dans la lutte contre la pollution plastique et pour la coopération régionale font figure de référence sur le continent ».
Le président français a salué le message adressé aux participants par le Roi Mohammed VI, lu par la Princesse Lalla Hasnaa, le qualifiant de « fort et clair sur la stratégie à conduire et (…) que nous partageons ». Il a également mis en lumière « l’Initiative Atlantique du Roi pour un accès à l’océan des pays africains enclavés, qui témoigne de cette vision ».
Rappelant que, voilà vingt ans, le Roi Mohammed VI lançait le projet Tanger Med, devenu aujourd’hui le port le plus important de la Méditerranée, M. Macron a souligné qu’en 2026, les travaux du port de Dakhla « inaugureront une nouvelle ère pour l’océan Atlantique et la volonté de faire accéder tout le continent à cet océan et à cette ouverture ».
« Ce n’est pas un hasard si ce sommet se tient sous la double bannière du Maroc et de la France, deux nations qui partagent une rive, un dialogue millénaire, une histoire commune et l’envie d’un cap commun et d’un monde mieux amarré à l’essentiel », a-t-il conclu.
Le sommet « L’Afrique pour l’Océan », organisé dans le cadre de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan 2025, a été l’occasion d’échanges sur les opportunités de développement offertes à l’Afrique par ses ressources océaniques, tout en veillant à une gouvernance responsable des espaces marins. Les discussions ont notamment porté sur la recherche de financements pour les infrastructures modernes et résilientes, la gouvernance de l’océan et la gestion des stocks halieutiques, ainsi que sur la connectivité entre pays maritimes et pays enclavés.
MAP