Les effets du changement climatique sur les sites patrimoniaux naturels et culturels a été au centre d’un congrès organisé, dimanche, à Errachidia.
Ainsi, les participants à cet événement ont appelé à prévoir des approches innovantes et des politiques anticipatives afin de faire face au changement climatique qui menace plusieurs sites patrimoniaux, à renforcer les rôles de la recherche scientifique et les nouvelles technologies en termes de préservation des sites naturels et culturels et à promouvoir la coopération internationale et l’implication du secteur privé afin de freiner l’impact croissant des dérèglements climatiques sur le patrimoine matériel.
Intervenant à cette occasion, le doyen de la Faculté des Sciences et Techniques d’Errachidia, Jaouad Foshi a appelé à l’élaboration de solutions innovantes, pratiques et urgentes afin de faire face au changement climatique dont les effets continuent d’impacter plusieurs sites culturels et naturels en Afrique.
M. Foshi qui a insisté sur la nécessité de l’implication de toutes les parties prenantes afin d’au moins minimiser l’impact des changements climatiques, a par ailleurs appelé à tirer profit du patrimoine culturel et naturel afin de promouvoir le développement durable et renforcer la cohésion sociale locale.
Pour sa part, le représentant de la Confédération des élèves, étudiants et stagiaires Africains étrangers au Maroc (CESAM), Osman KhirAllah a relevé que ce congrès se veut un espace d’échange, de partage et de mise en lumière des trésors culturels et naturels dont regorge l’Afrique mais aussi d’aborder les menaces qui pèsent sur le patrimoine matériel en Afrique.
« En tant qu’Africains, nous nous acquittons du devoir de préserver, de valoriser et de transmettre aux générations futures ce patrimoine et de renforcer la conscience collective autour de l’importance de sa préservation », a-t-il dit.
Au terme de ce congrès, organisé par le Forum civil pour le développement et les droits de l’homme et le CESAM, plusieurs recommandations ont été formulées portant notamment sur la nécessité de prendre en compte les dimensions socio-économiques et les spécificités locales dans les différentes politiques visant la réhabilitation du patrimoine culturel et naturel.