La transition énergétique en Afrique a été au centre d’une rencontre-débat organisée mardi à Casablanca, à l’occasion de la 10ème édition des Rencontres africaines de l’efficacité énergétique.
Placée sous l’égide du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), cette édition s’est tenue sous le thème « Made in Africa : moteur de la transition énergétique du continent ».
L’événement a mis en lumière le rôle des entreprises du secteur énergétique ainsi que les différentes initiatives innovantes, portées par les acteurs publics et privés en faveur d’une économie à faible émission de carbone.
Il visait également à favoriser l’échange d’expériences, à valoriser les bonnes pratiques et à encourager la coopération entre les parties prenantes engagées dans la construction d’un avenir énergétique durable, équitable et souverain pour l’Afrique.
Dans une allocution à cette occasion, le directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Mohamed Benyahya, a souligné que cette rencontre constitue une opportunité pour informer les partenaires étrangers ainsi que les acteurs locaux des progrès réalisés par le Maroc dans le domaine de l’efficacité énergétique, ainsi que de ses ambitions futures.
Il a également mis en avant les plans régionaux d’efficacité énergétique et de décarbonation, élaborés en partenariat avec les conseils régionaux et attendus d’ici septembre prochain, précisant que ces plans ciblent plusieurs secteurs clés, tels que le transport, la construction, l’industrie, l’agriculture et l’éclairage public.
M. Benyahya a insisté sur l’importance de ce type d’événements pour conclure des partenariats, notamment avec les pays amis, dans une dynamique de renforcement de la coopération Sud-Sud dans le domaine de l’énergie durable.
Les intervenants ont débattu des défis liés à la décarbonation en Afrique, à la lumière des nouvelles réglementations climatiques et de la nécessité de proposer des solutions innovantes aux entreprises et aux investisseurs, tant en matière de financement que de gouvernance énergétique.
Les discussions ont également porté sur des exemples de réussites, notamment dans les domaines du dessalement de l’eau, des énergies renouvelables et de l’agriculture durable, tout en soulignant le rôle essentiel de la finance verte pour accélérer la mise en œuvre des projets de transition énergétique. Les enjeux stratégiques liés aux investissements durables au Maroc ont également été abordés.
Le programme de cette 10ème édition des Rencontres africaines de l’efficacité énergétique comprenait des séminaires, ateliers et débats sur des thématiques variées, telles que l’efficacité énergétique, le transport durable, l’industrie verte, le financement carbone, et les partenariats public-privé.
Y ont pris part quatre centres africains spécialisés dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, aux côtés d’experts régionaux et internationaux, ainsi que de délégations officielles venues du Ghana, du Sénégal, de France, d’Italie et des États-Unis.
MAP