Une mesure pour une consommation plus responsable
Dès le 12 mars 2025, les climatiseurs et réfrigérateurs commercialisés au Maroc devront obligatoirement afficher une étiquette énergétique. Cette réglementation vise à informer les consommateurs sur la performance énergétique des appareils et à encourager l’achat d’équipements moins énergivores. Elle s’inscrit dans la stratégie nationale d’efficacité énergétique et de transition verte, alors que le secteur du bâtiment représente près de 33 % de la consommation énergétique totale du pays.
Une réglementation pour réduire la consommation et les émissions
Cette obligation découle des arrêtés publiés au Bulletin Officiel n°7334 du 12 septembre 2024, qui imposent des seuils de performance énergétique minimaux pour ces équipements. En plus de l’étiquetage, la réglementation introduit des exigences de performance qui entreront en vigueur progressivement :
- Réfrigérateurs : application des normes en deux phases (1 an et 3 ans après publication).
- Climatiseurs : mise en conformité en 12 mois et 4 ans selon le type d’appareil.
L’objectif principal est de réduire l’empreinte carbone et de limiter les besoins en capacité électrique, notamment lors des pics de consommation.
Un enjeu stratégique pour l’indépendance énergétique
Avec la hausse du niveau de vie et la multiplication des équipements électroménagers, la demande en électricité augmente considérablement. Or, le Maroc reste un grand importateur d’énergie, ce qui rend l’efficacité énergétique essentielle pour réduire sa dépendance et ses coûts.
En parallèle, un arrêté complémentaire (n°1530.24) impose de nouvelles normes pour les moteurs électriques, visant à limiter leur consommation d’énergie et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cette mesure entrera en vigueur le 12 septembre 2025.
Vers un développement plus durable
L’entrée en vigueur de ces réglementations marque une nouvelle étape dans la politique énergétique du Maroc. En incitant à l’adoption d’équipements plus performants, elles permettent de réduire la consommation, maîtriser les coûts et limiter l’impact environnemental. Un pas de plus vers un modèle énergétique plus durable et responsable.