À l’approche de la COP30, prévue en 2025, le Maroc se distingue une fois de plus sur la scène climatique internationale. Trois de ses experts ont été nommés à des fonctions stratégiques au sein des instances onusiennes chargées de piloter les négociations. Un signal fort de reconnaissance, tant diplomatique que technique, de l’engagement du Royaume dans la gouvernance mondiale du climat.
Une représentation marocaine confirmée dans les organes clés
Reconduit au sein du comité consultatif du réseau de Santiago, Rachid Tahiri poursuit sa mission au sein de ce mécanisme crucial. Ce réseau joue un rôle essentiel dans le soutien technique apporté aux pays les plus vulnérables face aux pertes et dommages liés aux catastrophes climatiques. Une instance où la voix marocaine continuera de peser dans les discussions autour de la justice climatique.
Naïma Oumoussa, elle aussi confirmée dans ses fonctions, siégera de nouveau en tant que suppléante au conseil du Fonds pour l’adaptation. Ce fonds finance des projets renforçant la résilience des pays en développement. La reconduction de cette experte illustre la continuité et la solidité de la contribution marocaine à la gouvernance des financements climatiques.
Un engagement affirmé dans les processus techniques
Même si la candidature marocaine n’a pas été retenue pour représenter l’Afrique au comité consultatif du CTCN – Centre et Réseau des Technologies Climatiques –, la participation du Maroc au processus de nomination témoigne d’un intérêt stratégique pour les transferts de technologies propres. Le poste a finalement été attribué à Lydia Elewa, représentante de l’Égypte. Néanmoins, l’implication de Rabat dans ce mécanisme technique démontre sa volonté de rester moteur sur les questions d’innovation au service du climat.
Une présence diplomatique de plus en plus affirmée
La liste officielle, datée du 26 mai 2025, recense 23 représentants africains élus ou désignés pour siéger dans les différentes instances préparatoires à la COP30. Parmi eux, le Maroc figure parmi les rares pays à disposer de trois représentants, preuve d’un ancrage profond dans les rouages multilatéraux. Ce positionnement privilégié souligne également la reconnaissance des compétences marocaines dans un contexte où les discussions sur l’adaptation, les financements climatiques et les transferts technologiques sont devenues centrales.
En somme, à travers ces nominations, le Maroc réaffirme son rôle de partenaire crédible et engagé dans l’architecture climatique mondiale. Une diplomatie climatique discrète mais efficace, qui conforte le pays dans son ambition de peser davantage dans les négociations globales.