Selon un rapport de la Banque mondiale, le tourisme côtier marocain est gravement menacé par le changement climatique, avec un risque de contraction de 32 % des emplois d’ici 2035. Actuellement, ce secteur emploie plus de 300 000 personnes et représente 30 % de l’ensemble du tourisme au Maroc, avec des régions comme Agadir, Tanger-Tétouan et Casablanca qui attirent la majorité des visiteurs.

Le rapport souligne que la baisse des dépenses touristiques pourrait atteindre entre 8 et 18 % d’ici 2035, affectant non seulement le nombre de visiteurs, mais aussi des segments clés tels que l’hébergement et l’approvisionnement alimentaire. Les petites entreprises, en particulier, risquent de subir des pertes considérables, et les femmes, qui constituent une part importante de la main-d’œuvre, pourraient être touchées de manière disproportionnée.

Pour faire face à ces défis, la Banque mondiale préconise une transition vers un tourisme durable, axé sur l’écotourisme et des infrastructures résilientes au climat. Le rapport vise à orienter le gouvernement vers une planification touristique qui transforme la vulnérabilité actuelle en opportunité d’innovation et de renouvellement. En dépit des performances encourageantes observées dans certains secteurs, le tourisme demeure fragile face aux aléas climatiques croissants.

Un commentaire

  1. TAZI LEÏLA on

    Greentimes est une belle initiative que j’applaudis. Vos articles seraient encore plus utiles s’ils donnaient les références. Ici, par exemple , Référence de ce rapport de la BM. Merci de votre réponse

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