Alors que le Royaume continue d’attirer les grands acteurs mondiaux de la chaîne de valeur des batteries électriques, le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable (MTEDD), en coopération avec l’Allemagne via la GIZ, lance une étude pour évaluer le potentiel industriel national. Le recrutement du prestataire chargé de cette mission a été ouvert, avec une échéance fixée au 1er octobre 2025.
Intitulée « Étude sur l’état des lieux et les perspectives durables de l’industrie des batteries pour véhicules électriques et des chaînes de valeur associées au Maroc », cette mission vise à cartographier l’écosystème local, identifier les segments porteurs — extraction, raffinage, assemblage, recyclage — et analyser la capacité du Maroc à s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales. L’objectif est de positionner le Royaume comme un hub compétitif pour les batteries électriques, en cohérence avec ses ambitions de décarbonation et de mobilité durable.
Le prestataire retenu devra réaliser des entretiens avec les acteurs publics et privés, analyser les politiques industrielles et environnementales, évaluer les besoins en formation et en innovation, et examiner les enjeux de gouvernance, de financement et de coopération internationale, notamment avec l’Allemagne.
Pour la GIZ, cette étude s’inscrit dans une stratégie de structuration industrielle et territoriale, alors que le Maroc renforce ses filières stratégiques dans le solaire, l’hydrogène vert et la mobilité électrique. Cette initiative pourrait ainsi consolider la place du pays dans les chaînes de valeur critiques des batteries et soutenir son développement économique durable.
Le dossier complet de l’appel d’offres, incluant la méthodologie, les spécifications techniques et le profil du prestataire recherché, est désormais accessible aux candidats intéressés.