Auteur/autrice : Nabil Taoufik
Le Maroc franchit une nouvelle étape dans sa stratégie énergétique avec le lancement de sept projets industriels dédiés à l’hydrogène vert, tous implantés dans les régions du Sud. Cette initiative vise à structurer une offre nationale cohérente, reposant sur un cadre intégré alliant foncier, fiscalité, infrastructures et incitations douanières. Lors d’une intervention à la Chambre des représentants, la ministre de la Transition énergétique, Leïla Benali, a détaillé cette approche «globale et pratique», en conformité avec les orientations royales. Objectif : offrir une visibilité claire aux investisseurs et couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis la production d’énergie jusqu’aux dérivés…
Longtemps critiquée pour ses choix technologiques jugés coûteux, la centrale solaire Noor I de Ouarzazate vient de recevoir une évaluation positive de la part de la banque allemande KfW, co-financeur du projet. L’audit, basé sur les critères de l’OCDE, souligne la pertinence, l’efficacité et l’impact du projet, relativisant les critiques exprimées lors de son lancement. Sur six critères analysés, Noor I décroche cinq notes maximales, à l’exception de la durabilité, pénalisée par le stress hydrique qui affecte le barrage El Mansour Eddahbi, utilisé pour son refroidissement. Côté performance, la centrale dépasse même ses objectifs initiaux : prévue pour produire 370…
L’association Ports4Impact, entité porteuse de la politique RSE de Marsa Maroc, a conclu un partenariat avec Jadara Foundation, pour permettre à dix bacheliers méritants issus de milieux à opportunités limitées, de poursuivre leurs études supérieures dans les meilleures conditions. Provenant des régions d’implantation de Marsa Maroc (Dakhla, Laâyoune, Agadir, Safi, Jorf Lasfar, Casablanca, Mohammedia, Tanger et Nador), les bénéficiaires seront sélectionnés selon des critères alliant excellence académique et vulnérabilité du contexte familial et financier, indique un communiqué de Ports4Impact. Ce partenariat fait également de la parité et de la diversité des priorités fondamentales. Ports4Impact veillera, ainsi, à ce que la…
Le Maroc injecte près d’un milliard de dirhams dans un programme ambitieux de transformation industrielle. À travers le FONZID II (Fonds des Zones Industrielles Durables), huit projets de zones industrielles vont voir le jour ou être modernisés dans des régions clés du pays. Objectif : créer des écosystèmes industriels compétitifs, intégrés et respectueux de l’environnement. Cette initiative, portée par le ministère de l’Industrie et du Commerce et appuyée par le Millenium Challenge Corporation (MCC), marque un tournant : fini les simples zones d’implantation. Place désormais à des environnements industriels conçus pour favoriser l’innovation, l’emploi, la durabilité et l’attractivité des territoires.…
Le Maroc entend faire du gaz naturel un levier stratégique pour stimuler l’investissement industriel et accélérer sa transition énergétique. Lors d’une intervention à la Chambre des représentants, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, a présenté les contours d’une stratégie axée sur le gaz naturel liquéfié (GNL), qui vise à réduire la facture énergétique, renforcer la compétitivité industrielle et créer de l’emploi. Une stratégie intégrée pour structurer le marché du GNL La feuille de route en cours prévoit le développement d’un réseau d’infrastructures modernes incluant des stations de regazéification, des unités de stockage et un réseau de gazoducs. Un…
L’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS) a dévoilé lundi à Rabat un rapport sur les nouveaux défis hydriques du Royaume, intitulé “Eau et climat : Le Maroc à la croisée des chemins?”. “Le document s’inscrit dans une double ambition stratégique: offrir une lecture critique et prospective des défis à l’horizon 2030-2050 et formuler des recommandations concrètes à destination de l’ensemble des parties prenantes”, indique un communiqué de l’IMIS. Cet “important” travail de recherche, présenté lors d’une rencontre en présence de plusieurs personnalités de premier plan, a été au cœur de discussions entre le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka,…
La startup marocaine ReFood ambitionne de transformer le rapport des Marocains à la consommation en luttant contre le gaspillage alimentaire via une plateforme technologique qui allie impact, inclusion et durabilité. Déjà forte de 2.500 utilisateurs actifs et de plus de 1.000 repas sauvés, l’entreprise entend élargir son modèle à l’échelle nationale. Sensibiliser et impliquer par la technologie ReFood connecte commerces de bouche et consommateurs via une application mobile qui alerte en temps réel sur les “boîtes surprises” contenant des invendus alimentaires. Chaque commande permet de suivre son empreinte carbone évitée, tandis que la plateforme propose également du contenu éducatif sur…
À l’occasion de la présentation des résultats 2025 de son Baromètre des flottes et de la mobilité, Arval Maroc a réuni clients, partenaires et médias à Casablanca pour partager les grandes tendances observées dans la gestion de la mobilité en entreprise. Réalisée en partenariat avec Ipsos dans 28 pays, dont le Maroc, l’étude permet de prendre le pouls d’un secteur en transition, entre ouverture à la modernisation et inerties persistantes. Des gestionnaires marocains confiants dans l’avenir Malgré les incertitudes économiques mondiales, 91 % des entreprises marocaines interrogées anticipent une stabilité, voire une croissance de leur flotte automobile dans les trois…
Alors que l’électromobilité progresse à grands pas dans de nombreux pays, le Maroc reste en marge de cette dynamique. En 2025, les véhicules 100 % électriques ne représentent que 0,4 % du parc automobile national, un chiffre dérisoire comparé aux standards européens où la moyenne dépasse les 17 % – et culmine à plus de 42 % au Danemark. Les causes de ce retard sont multiples. Manque d’infrastructures de recharge, absence de mesures incitatives fortes, prix élevés, peur de l’autonomie : autant de freins structurels et culturels qui ralentissent l’adoption. À cela s’ajoute une faible sensibilisation du public aux enjeux…
Une série d’incendies a récemment frappé les provinces du nord du Maroc, causant la destruction de plus de 110 hectares de couvert végétal entre Tanger, Tétouan et Larache. Sous l’effet combiné d’une canicule inhabituelle et de rafales de chergui, les feux se sont propagés rapidement dans des zones souvent difficiles d’accès, rendant les opérations d’extinction particulièrement délicates. À Houara, en périphérie de Tanger, les flammes ont emporté 85 hectares de forêt, touchant des espèces emblématiques telles que les chênes-lièges et les genévriers. À Tétouan, la commune d’Aïn Lahcen a vu près de 20 hectares de pins partir en fumée à…