Auteur/autrice : Nabil Taoufik

La finance hybride et métissée constitue le levier principal du développement durable en Afrique, indiqué, mardi à Casablanca, Brahim Benjelloun Touimi, Administrateur Directeur Général Délégué de Bank of Africa (BOA). S’exprimant lors de la troisième édition des Rencontres de la Finance Durable, M. Benjelloun Touimi a appelé à adopter une “finance hybride et métissée qui serait le fruit d’un partenariat public-privé engageant les institutions nationales, internationales et multilatérales, tout en intégrant les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance)”. Il a également mis en lumière l’engagement précoce de BOA dans ce domaine, notamment à travers “la création de la Fondation…

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L’énergie verte progresse à grands pas dans le monde arabe. Portée par des investissements massifs dans le solaire et l’éolien, la capacité de production d’électricité renouvelable a connu une nette augmentation en 2024. Dans ce paysage en mutation, le Maroc confirme son ancrage en tant qu’acteur clé : avec 4,37 GW installés, le Royaume se hisse à la quatrième place régionale, juste derrière l’Arabie saoudite, et devant la Jordanie. Selon les dernières données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), le Maroc a gagné 270 MW en un an, consolidant ainsi une trajectoire de croissance régulière. Une performance qui le…

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Le Maroc franchit un nouveau cap en matière de réglementation environnementale. Pour la première fois, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable édicte un arsenal de seuils contraignants visant à encadrer les rejets atmosphériques des industries chimiques les plus polluantes du pays. Trois sous-secteurs sont concernés : les unités produisant l’acide phosphorique, l’acide sulfurique et les engrais azotés et phosphatés. Une réglementation différenciée selon l’ancienneté des unités Les textes, fondés sur le décret n°2.09.631 du 6 juillet 2010, introduisent des plafonds d’émission stricts, adaptés à la technologie et à la date de mise en service des installations. Ainsi,…

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La décarbonation, au-delà de l’énergie, passe aussi par la réduction de l’empreinte non énergétique, a estimé, mercredi à Rabat, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour. “Il s’agit notamment de la circularité des ressources, de l’efficacité hydrique et de la sobriété des matières premières qui constituent des leviers essentiels pour renforcer la compétitivité industrielle”, a indiqué M.Mezzour lors du panel d’ouverture de la deuxième édition du REACT – Sustainable Industry Forum Meeting : Rethink Carbon Impact. Selon lui, le Maroc dispose, aujourd’hui pour la première fois, d’une énergie abondante et abordable, ouvrant ainsi la voie à une transformation…

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Le Groupe OCP poursuit sa transformation durable avec un nouvel appui financier de taille. Le géant marocain des engrais phosphatés vient de signer un accord de financement de 350 millions d’euros avec l’Agence française de développement (AFD), destiné à soutenir son ambitieux programme d’investissement vert estimé à 13 milliards de dollars pour la période 2023-2027. Cette enveloppe contribuera à accélérer la transition énergétique du groupe, qui s’est fixé pour objectif la neutralité carbone sur l’ensemble de sa chaîne de valeur à l’horizon 2040. Parmi les axes prioritaires : le renforcement de la production d’énergies renouvelables, la généralisation de l’usage d’eaux…

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L’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) engage une étape décisive dans le déploiement du programme éolien « Nassim », en lançant le recrutement d’un conseiller technique international. Cette mission s’inscrit dans la perspective d’accélérer le développement de neuf projets éoliens majeurs, opérés en mode IPP (production indépendante), et visant à consolider la part du vent dans le mix électrique national. Positionné comme un pilier stratégique de la transition énergétique du Maroc, « Nassim » ambitionne de contribuer à l’objectif de 52 % d’énergies renouvelables dans la capacité installée du pays à l’horizon 2030. Les futurs parcs, dont certains seront construits…

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Casablanca Finance City (CFC) franchit une nouvelle étape dans son positionnement en tant que leader de la finance durable en Afrique. La place financière vient d’annoncer son adhésion à l’Initiative financière du Programme des Nations unies pour l’Environnement (IF-PNUE), en tant qu’institution soutenante. Ce partenariat stratégique reflète la volonté de CFC de contribuer activement à la transformation du paysage financier africain à travers l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Porté par le PNUE, ce réseau mondial regroupe plus de 500 acteurs majeurs – banques, compagnies d’assurance et investisseurs – répartis dans une cinquantaine de pays et représentant…

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L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) bénéficiera de deux prêts approuvés par la Banque européenne d’investissement (BEI), pour un total de 240 millions d’euros. Cette enveloppe vise à soutenir deux chantiers majeurs : la modernisation du réseau électrique national et le renforcement des capacités de production d’eau potable. Dans le détail, un financement de 170 millions d’euros est destiné à cofinancer un programme global de 355 millions d’euros. Il porte sur la construction et la mise à niveau de lignes haute tension et de postes électriques sur l’ensemble du territoire. Objectif : réduire les pertes techniques, renforcer…

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La KfW, banque allemande de développement, renforce son engagement en faveur de la transition écologique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Elle vient de signer un accord stratégique avec la Commission européenne et la DEG, société allemande d’investissement, pour mobiliser une garantie financière de 300 millions d’euros. Objectif : soutenir les initiatives vertes dans les zones urbaines et accélérer le développement du marché de l’hydrogène vert dans les pays de la région, dont le Maroc. Cette enveloppe est financée par le Fonds européen pour le développement durable plus (EFSD+), bras financier de l’UE pour ses partenariats internationaux. Elle vise…

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Pour accélérer sa transition énergétique, le Maroc parie désormais sur le gaz naturel comme levier principal de réduction de sa dépendance au charbon. D’ici 2030, ce combustible devrait représenter près d’un tiers du mix électrique national, alors qu’il n’en constitue aujourd’hui qu’une infime part. Le gouvernement entend ainsi conjuguer sécurité d’approvisionnement et alignement avec les objectifs climatiques internationaux. La manœuvre est pilotée par le ministère de la Transition énergétique, sous la houlette de Leïla Benali, dans un contexte mondial marqué par une pression croissante pour la décarbonation. Le gaz naturel est ainsi envisagé comme un allié stratégique : plus propre…

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