La transition vers une mobilité durable franchit un nouveau cap au Maroc. Réunis à Rabat, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, et son homologue du Transport, Abdessamad Kayouh, ont engagé un dialogue stratégique pour renforcer la convergence entre leurs départements. L’objectif : intégrer davantage les énergies propres dans les systèmes de transport et développer les chaînes industrielles liées à la décarbonation.
Au cœur des discussions : la promotion des « molécules vertes » — hydrogène, ammoniac et leurs dérivés — comme alternatives énergétiques pour le transport routier, maritime et aérien. Cette orientation s’inscrit dans une vision nationale de décarbonation progressive des mobilités, à travers une modernisation des infrastructures et une refonte des sources d’énergie utilisées.
Les deux ministres ont également identifié les opportunités industrielles offertes par la transition énergétique. Batteries, câbles, panneaux solaires et turbines éoliennes figurent parmi les secteurs stratégiques dans lesquels l’investissement est à stimuler, avec un double objectif : asseoir la souveraineté industrielle du Royaume et renforcer ses capacités d’exportation dans les filières vertes.
Enfin, les ministères ont convenu de mettre en place des mécanismes de coordination sectorielle renforcés afin d’assurer une mise en œuvre cohérente, efficace et durable des projets conjoints.
Cette réunion marque une étape importante vers la mise en place d’une politique intégrée transport-énergie, en ligne avec les ambitions du Maroc de devenir un acteur régional majeur de l’économie verte.
Avec MAP