Le Maroc continue d’élargir son mix énergétique en s’alliant avec la société japonaise Kansai Electric Power pour un projet de centrale nucléaire. Après avoir misé sur les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien et l’hydrogène vert, le pays se tourne désormais vers l’énergie nucléaire pour renforcer ses capacités en énergie propre et réduire sa dépendance aux énergies fossiles.
Cette coopération avec Kansai Electric Power se concentre sur l’intégration de technologies avancées et sur la sécurité nucléaire. Le Maroc ambitionne de concrétiser ce projet d’ici 2030, avec la construction potentielle de son premier réacteur nucléaire.
Le Royaume bénéficie d’une ressource clé pour soutenir cette initiative : ses vastes réserves de phosphates, qui contiennent de l’uranium exploitable. Détenant 70 % des réserves mondiales de phosphate, le Maroc dispose ainsi d’un atout stratégique pour développer une énergie nucléaire compétitive et durable.
Depuis 2014, des préparatifs ont été lancés pour encadrer l’utilisation de l’énergie nucléaire, notamment avec la création de l’Agence Nationale de Sécurité Nucléaire et Radiologique. Cet organisme, en collaboration avec Kansai Electric Power, est chargé de surveiller les risques radiologiques et de garantir le respect des normes de sécurité, conformément à la loi 142-12.
Ce partenariat avec le Japon s’inscrit dans une démarche plus large visant à répondre aux besoins énergétiques croissants du Maroc, tout en assurant une transition écologique respectueuse de l’environnement.